Coinbase évalue la voie à suivre pour Ethereum

Un rapport récent de la principale plateforme d’échange de crypto basée aux États-Unis, Coinbase, examine les perspectives d’Ethereum ($ ETH) face à la concurrence de plates-formes de contrats intelligents rivales de couche 1 telles que Solana ($ SOL), Avalanche ($ AVAX) et Terra ($ LUNA ).
Selon un rapport (intitulé « L’ETH 2.0 est-il le vrai » tueur d’ETH « ? ») de David Duong, responsable de la recherche institutionnelle chez Coinbase, les frais d’essence élevés d’Ethereum (qui sont probablement principalement dus à l’énorme demande de DeFi et de NFT) ont permis à son concurrents ont reçu une « attention significative » l’année dernière.
Cependant, « la majorité du développement d’applications actives sur les réseaux L1 semble toujours se produire sur la blockchain Ethereum avec une valeur totale verrouillée de 156 milliards de dollars américains sur 214 projets – ce qui représente presque le double de la TVL sur les 10 prochaines chaînes combinées ».
Donc, la question est de savoir quelle sera la valeur de ces réseaux L1 rivaux à l’avenir une fois que l’ETH 2.0 sera là ?
Duong et son équipe pensent qu' »il y aura encore de la place pour que plusieurs chaînes coexistent dans l’espace crypto » pour les raisons décrites ci-dessous :
Premièrement, le calendrier de mise en œuvre officielle de l’ETH 2.0 a été reporté à 2023 (lorsque le sharding sera terminé) et dans l’intervalle, d’autres L1 pourraient intervenir pour faire ce que le réseau Ethereum prend trop de temps ou coûte trop cher à faire. Cela dit, l’avènement des solutions de couche 2 (L2) centrées sur l’ETH joue désormais un rôle démesuré dans l’augmentation du débit et la réduction des frais.
Deuxièmement, l’évolutivité n’est qu’un des problèmes affectant les réseaux. Pour le moment, les utilisateurs ou les investisseurs peuvent ne pas se concentrer sur des questions telles que la valeur extractible maximale (MEV), mais à mesure que ces écosystèmes se développent, ces problèmes peuvent justifier des changements dans les mécanismes de gouvernance des chaînes L1.
Enfin, des algorithmes de pontage plus sophistiqués et des améliorations de l’interopérabilité pourraient faciliter une plus grande composabilité sur différents réseaux L1 à l’avenir.